« La Nation garantit l’égal accès de l’enfant à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat ».
Contexte
Pour la mise en œuvre de cette exigence constitutionnelle au bénéfice des enfants, des adolescents et des jeunes adultes polynésiens, le ministère de l’éducation nationale a créé les services du Vice-Rectorat de Polynésie Française le 15 janvier 1970.
Le Vice-Recteur est le représentant direct en Polynésie Française du Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Il est suppléé dans toutes ses délégations et fonctions, en cas d’absence ou d’empêchement, par le Secrétaire général du Vice-Rectorat.
Les missions
En Polynésie française, le statut d’autonomie et l’ensemble des textes qui l’accompagnent ont permis de transférer au Territoire de nombreuses compétences dévolues en métropole à l’État en matière d’éducation, notamment dans l’organisation des enseignements, la répartition des moyens, le contrôle des établissements, ainsi que les examens.
Le Vice-Recteur en sa qualité de chef de service déconcentré de l’État et de représentant des ministres du Gouvernement de la République dispose des pouvoirs de gestion pour les personnels enseignants, d’éducation, d’orientation, administratifs et techniques. Il préside les commissions administratives paritaires locales qui représentent les fonctionnaires de l’État et prend les décisions concernant leur avancement, leur promotion et veille au respect des obligations de services.
Cette compétence en matière de gestion des ressources humaines des personnels appartenant à la fonction publique de l’État et relevant des ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur est organisée par le décret du 6 mars 2014 qui a confié la déconcentration des actes de gestion des personnels enseignants du 2e degré au Vice-Recteur.
Cette réforme met fin à une organisation complexe et permettra d’organiser, après les élections professionnelles du mois de décembre 2014, une rénovation des pratiques et un approfondissement de la qualité du dialogue social dans l’intérêt des personnels, des élèves et de leur famille.
Le Vice-Recteur est également ordonnateur secondaire délégué des dépenses des budgets des deux ministères, sous réserve des dotations aux investissements immobiliers qui relèvent des services du Haut-Commissariat de la République.
L’ Etat assume aujourd’hui plus de 94 % des dépenses en matière d’éducation. Plus de 6 200 fonctionnaires et agents publics relevant du ministère de l’éducation nationale concourent, chaque jour, à l’instruction et à l’éducation des élèves de Polynésie Française.
La République consciente des particularités économiques, sociales et géographique investit chaque année pour l’avenir de ses enfants polynésiens près de 60 000 000 000 de F.CFP et veille à une répartition juste des moyens humains et financiers afin de permettre aux élèves défavorisés de bénéficier d’une aide accrue et de dispositifs d’accompagnement personnalisés.
Il n’est d’autre besoin que de citer deux extraits de discours de Jules FERRY, prononcés à la tribune de la Chambre des députés pour comprendre le sens de l’action de l’État en Polynésie Française, « L’école doit garantir aux garçons et aux filles la même instruction afin d’assurer un développement social harmonieux de notre pays » et enfin « De l’instruction naîtra la grandeur et le développement de notre Nation ».
Il appartient à chacun dans l’exercice de ses missions quotidiennes d’y veiller.