Face aux défis environnementaux, économiques, sociétaux et culturels auxquels doit répondre la Polynésie française, l’éducation doit se saisir pleinement de l’éducation au développement durable pour que nos élèves deviennent des citoyens éclairés, ayant reçu les clés de lecture nécessaires et les moyens d’agir. Le ministère de l’Éducation de la Polynésie française a initié une réflexion, l’année scolaire dernière, afin de renforcer significativement les apprentissages liés au développement durable, dans les horaires d’enseignement existants. Il s’agit ici de rendre plus explicite ce qui existe déjà dans les programmes pour contribuer à la réflexion collective sur l’éducation au développement durable, contextualisée à la Polynésie.

Tout professeur, quelle que soit sa discipline d’exercice, se doit donc d’éduquer les élèves au développement durable, en développant l’ambition de « former des citoyens pour qu’ils soient conscients des enjeux du monde, aptes à faire des choix informés et raisonnés, à devenir des acteurs du changement économique durable (…) ».

Prendre en compte les enjeux de l’EDD dans le quotidien de la classe, c’est se questionner sur la contribution de chaque discipline enseignée à l’École à la formation d’un « élève informé, conscient, responsable, engagé ». (Vademecum « éducation au développement durable – horizon 2030 »).

Eduquer un élève au développement durable impose, au-delà de s’assurer de la maîtrise de connaissances, de l’amener à réfléchir par lui-même, à s’engager de façon lucide en ayant pesé le poids de ses choix, à analyser les conséquences de ses actions, à se situer dans son environnement. L’objet de l’apprentissage et la démarche pour faire apprendre sont donc étroitement combinés puisqu’il s’agit d’articuler l’enseignement de savoirs, d’informations et l’appropriation, la construction par l’individu de ces connaissances.

Un début de réflexion a été mené en éducation physique et une proposition d’intégration de l’EDD en EPS a été communiquée lors de la tenue d’un « café pédagogique » en février dernier. Cette communication, à enrichir encore, est reprise au travers du power point ci-après.